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La France détient honteusement la palme d’or du pays d’Europe où on abandonne le plus d’animaux, et le nombre de chiens, chats et autres êtres lâchement délaissés croît d’année en année. L’un des principaux contributeurs à cette maltraitance est la vente en ligne de ces êtres vivants (qui représente 80 % des ventes d’animaux en France) sur des sites tels que Le Bon Coin. Cette pratique favorise la marchandisation d’individus sensibles qui sont traités comme de vulgaires objets que l’on peut acheter, vendre ou échanger au premier inconnu qui se présente. Bien des particuliers ayant acheté leur animal sur Internet abandonnent leur compagnon, dépassées par l’ampleur des responsabilités et dépenses qu’ils engendrent.

En 2023, Le Bon Coin a annoncé interdire les annonces proposant des animaux sauvages et des nouveaux animaux de compagnie (ou NAC) à la vente. Mais, en réalité, de nombreux vendeurs contournent l’interdiction en prétendant « donner gratuitement » des animaux prohibés à la vente sur la plateforme alors qu’ils demandent en réalité une somme d’argent.
Par ailleurs, les ventes de chats et de chiens restent autorisées par l’entreprise, permettant à des éleveurs privés dont l’activité n’est absolument pas régulée d’en faire un commerce. En résultent des portées d’animaux malades et des mères exploitées faisant office de « machines à se reproduire ». La catégorie « animaux » sur leboncoin.fr a d’ailleurs été impliquée dans des cas de maltraitances, autant concernant l’origine des animaux vendus que leur devenir une fois achetés via la plateforme. On peut par exemple citer les cas récents d’un chiot acheté sur leboncoin.fr puis abandonné 12 heures plus tard, d’un chiot Beagle acquis sur la plateforme et battu à mort par son acheteur, ou encore d’une chienne Golden Retriever achetée sur Le Bon Coin en 2022, frappée et contrainte à vivre attachée à un arbuste sans aucun abri.
Des signalements ont également fait état d’animaux retrouvés malades, profondément traumatisés, sous-alimentés, privés de soins et séquestrés dans des cages ou des enclos insalubres dans des élevages clandestins qui alimentent Le Bon Coin. L’entreprise ne peut vérifier les dizaines de milliers d’annonces concernant des animaux hébergées par le site et garantir la conformité de ces annonces avec la législation en vigueur.
La situation est catastrophique, et Le Bon Coin se doit de faire mieux.
Alors que 89 % des Françaises et Français déclarent que la protection et le bien-être des animaux de compagnie est une cause qui leur tient à cœur, d’autres plateformes ont déjà pris acte de ces problèmes : les règles commerciales de Facebook interdisent par exemple la vente d’animaux. Les politiques sont aussi de plus en plus nombreux à porter l’opposition massive de nos concitoyens et concitoyennes à la vente et au troc d’animaux en ligne.
Malgré nos multiples demandes de cesser d’entretenir le commerce d’animaux en ligne, la société Le Bon Coin fait la sourde oreille et préfère continuer à générer du chiffre d’affaires sur le dos d’animaux innocents plutôt que de contribuer à endiguer de grandes souffrances à la source et à agir de manière positive avant que la loi ne l’y oblige.