Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

Révélations sur les animaux en souffrance à Petra en Jordanie

Mise à jour de janvier 2022

Après des années de pression de la part de PETA et de ses sympathisants, l’Autorité régionale pour le développement du tourisme de Petra a lancé une flotte de 10 véhicules électriques écologiques pour remplacer les calèches tirées par des chevaux qui transportaient auparavant les touristes dans le site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Si cette mesure permet d’éviter d’utiliser des chevaux pour tirer de lourdes calèches, des centaines d’ânes sont toujours contraints de porter des touristes. Les ânes doivent monter et descendre les 900 marches menant au monastère avec des visiteurs sur leur dos plusieurs fois par jour et dans des conditions météorologiques extrêmes.

Toutes les attractions avec des animaux doivent être interdites sur ce site.

Une clinique vétérinaire financée par PETA soigne les ânes, les chevaux, les chameaux et d’autres animaux qui ont été blessés ou qui ont travaillé jusqu’à l’épuisement, et ce gratuitement pour leurs propriétaires. Les animaux souffrent de malnutrition, de déformations des sabots, d’abcès, d’affections cutanées, d’anémie et d’autres problèmes. La plupart d’entre eux présentent des plaies douloureuses dues aux selles, boitent ou ont des blessures causées par des entraves qui ont rongé leur chair. Certains ont été délibérément tailladés avec des lames de rasoir, lapidés ou agressés au Taser par des jeunes désœuvrés. La plupart n’ont jamais vu de vétérinaire de leur vie.

L’introduction de cette flotte de véhicules est un grand progrès, mais pour éviter d’autres souffrances, il est nécessaire que toutes les excursions avec des animaux soient remplacées par des véhicules mécanisés.

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Article original :

Les touristes se rendent à Petra pour s’émerveiller devant les monuments et les temples anciens, pourtant la « Cité perdue » a un côté sombre et hideux. Plus de 1 300 chevaux, ânes, mules et chameaux sont forcés de porter des touristes ou de tirer des calèches dans la ville chaque jour, et ils en souffrent terriblement.

Ceux qui manipulent les animaux les frappent avec tout ce qu’ils trouvent, y compris des tubes en plastique dur, des cordes, des chaînes métalliques et des fouets, pour que les animaux épuisés continuent de travailler.

Même quand ils sont simplement trop fatigués pour continuer, ils sont violemment battus. Lorsqu’un âne a refusé de porter plus de touristes juste après être revenu d’un tour, le dresseur lui a donné des coups dans le ventre si fort qu’il a fait reculer une personne qui regardait la scène. Alors que l’animal tentait d’échapper à cette attaque, il était retenu par une corde et ne pouvait pas s’enfuir.

   

Bien qu’ils travaillent toute la journée dans la chaleur du désert, ces animaux sont privés d’eau jusqu’à leur retour à l’étable, là où se trouve la seule source d’eau du Parc archéologique de Petra.

Entre les tours, ils sont attachés, sans ombre ni autre abri de la chaleur. Certaines cordes sont si courtes que les animaux ne peuvent même pas s’allonger et doivent rester debout jusqu’au prochain client.

  

Beaucoup d’animaux souffrent de blessures parce que les chaînes et les cordes sont attachées si fermement qu’elles s’enfoncent dans leur peau. Un témoin de PETA Asie a vu des chameaux forcés de travailler avec des plaies ouvertes infestées de mouches causées par le fait que les brides étaient tirées trop violemment. Des ânes ont été découverts avec des chaînes autour du cou tachées du sang qui venait des blessures.

  

Alors que certaines parties de Petra ne sont accessibles qu’à pied, la Jordanie peut et doit remplacer les chevaux, les ânes, les mules et les chameaux par des véhicules motorisés modernes pour permettre à ces animaux de vivre une meilleure vie, sans souffrances. La cruauté envers les animaux ne devrait être tolérée dans aucune société, surtout dans une société moderne fondée sur le plus sacré des enseignements.

La Jordanie peut et doit remplacer les chevaux, ânes, mules et chameaux exploités à Petra par des véhicules motorisés modernes et leur épargner une vie de souffrance. Utilisez le formulaire ci-dessous pour inciter l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à agir maintenant.

Aidez-nous à mettre fin aux souffrances des ânes, chevaux, mules et chameaux de Petra

Audrey Azoulay, Directrice générale, UNESCO

Madame Azoulay,

Les touristes visitent Petra, en Jordanie, pour s’émerveiller devant ses monuments et temples anciens, mais la « Cité perdue » a un côté sombre et laid. Des centaines d’ânes, de chevaux, de mules et de chameaux sont contraints de transporter les touristes dans le parc archéologique chaque jour – et ils souffrent terriblement.

Les maîtres des animaux battent impitoyablement ceux qui sont trop épuisés pour continuer. Des témoins ont vu des ânes blessés avec des chaînes tachées de sang autour du cou. Bien qu’ils travaillent toute la journée – généralement sous un soleil de plomb – les animaux sont privés d’eau.

La cruauté envers les animaux ne devrait être tolérée dans aucune société. L’UNESCO peut et doit agir pour soutenir l’interdiction des balades avec animaux, ce qui permettrait de mettre fin à la souffrance dans l’industrie du tourisme tout en préservant le patrimoine de Petra.

Cordialement,

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