Des serpents vivants gonflés jusqu’à la mort
Les images montrent que des travailleurs obstruent la gueule et l’anus des pythons à l’aide de bandes de constriction serrées, puis découpent un trou dans la tête ou la queue, insèrent un tuyau et pompent de l’air comprimé – une méthode d’abattage considérée comme « inhumaine » et « inacceptable » selon les normes internationales et qui entraînerait « un stress et une douleur extrêmes », selon le Dr Clifford Warwick, expert en reptiles. Un travailleur a été filmé se tenant délibérément debout sur un serpent dans une tentative apparente d’augmenter la pression.
L’enquêteur a été informé que les serpents auraient été étourdis avec une batterie de voiture avant d’être abattus, mais l’électrocution n’est pas une méthode décente ou acceptable pour étourdir ou tuer des reptiles. Selon le Dr Warwick, les reptiles retrouvent rapidement une mobilité et des réactions normales, et il n’y a pas de preuve solide que l’électrocution entraîne une insensibilité à la douleur ou au stress chez les reptiles
Les images de PETA Asie montrent la queue d’un serpent en mouvement pendant l’inflation mortelle, ce qui indique que les pythons sont peut-être encore en vie lorsque les travailleurs leur arrachent la peau et les éviscèrent. L’enquêteur n’a vu personne vérifier les signes vitaux avant de commencer le dépeçage.
« Pendant le processus de mise à mort, les serpents peuvent sembler quelque peu immobiles, mais on ne peut pas en déduire qu’ils ne souffrent pas. La pression interne catastrophique causée par l’air comprimé provoquera une douleur intense dans tout le corps du serpent, et entraînera également une pression écrasante sur son cœur, ainsi qu’un stress important sur sa circulation et son système nerveux. » – Dr Clifford Warwick, PGDip (MedSci), Ph.D., C.Biol., C.Sci., EurProBiol, FRSB
Malgré les informations fournies par PETA, Louis Vuitton et d’autres marques qui vendent de la peau de serpent continuent à profiter de ce genre de cruauté.
Des serpents confinés dans des cages exiguës et sales
Plutôt que d’explorer les jungles luxuriantes et les marécages et d’expérimenter tous les plaisirs sensoriels auxquels ils sont si sensibles, les serpents captifs sont relégués dans des cages grillagées sales dans lesquelles ils ne peuvent même pas s’étendre sur toute leur longueur, et encore moins se déplacer ou grimper. Dans ces cages exiguës, il n’y a ni eau ni nourriture, ni enrichissement, ni cachette, ni récipient pour se baigner. Confiner les serpents de cette manière est courant dans les installations d’abattage de ce commerce.
« Les cages en grillage présentent en général certains problèmes de bien-être pour les serpents, en ce sens que les serpents ont tendance à tenter de s’échapper et, ce faisant, développent des lésions sur leur museau dues à la friction et l’abrasivité du fil. » – Dr Clifford Warwick, PGDip (MedSci), Ph.D., C.Biol., C.Sci., EurProBiol, FRSB
La pandémie de COVID-19 a montré au monde entier que le regroupement d’animaux malades et stressés crée un terrain propice à la prolifération de virus mortels, et les serpents captifs sont sensibles à de nombreuses maladies. Un enquêteur de PETA Asie a appris que de nombreux serpents captifs au Vietnam ont des mites. Lorsqu’on lui a demandé comment ce problème est traité, le travailleur a répondu : « À quoi bon le faire ? Nous les écorchons quand même. »
Crocodiles poignardés avec une lame de métal et écorchés
L’enquêteur de PETA Asie a également obtenu des images montrant des empilements de crocodiles avec la gueule nouée puis enveloppés dans des sacs pour qu’ils ne puissent pas bouger. Un travailleur marchait sur eux et les a sommairement soumis à des chocs électriques avec ce qui semblait être une batterie de voiture. Cependant, les reptiles ne réagissent pas à l’étourdissement électrique comme d’autres animaux, et rien ne prouve que cela leur fasse perdre conscience avant que les travailleurs ne tentent de les tuer.
Par la suite, d’autres travailleurs ont poignardé les crocodiles avec une lame de métal, une méthode qui selon le Dr Warwick ne tue pas directement les animaux. Au lieu de cela, les travailleurs sectionnent ou endommagent gravement la moelle épinière, provoquant une paralysie et probablement des douleurs extrêmes, mais pas la mort. L’évaluation scientifique de cette méthode a confirmé que les crocodiles peuvent rester vivants et conscients pendant plus d’une heure et demie après cette procédure, ce qui signifie que les crocodiles de cette vidéo étaient très probablement vivants et capables de ressentir la douleur lorsqu’ils ont été gonflés, puis écorchés et dépecés. Cette méthode d’abattage est courante en Asie, notamment au Vietnam, en Indonésie, en Malaisie et aux Philippines.
« Je n’ai aucun doute sur le fait que ces animaux ont connu un élevage stressant, une manipulation traumatisante et une mise à mort extrêmement cruelle. » – Dr Clifford Warwick, PGDip (MedSci), PhD, CBiol, CSci, EurProBiol, FRSB
Enclos en béton surpeuplés
L’enquêteur de PETA Asie a également documenté des crocodiles captifs dans des enclos de béton exigus contenant de l’eau trouble dans quatre autres élevages asiatiques. Un environnement surpeuplé peut provoquer des agressions, entraînant des blessures, ainsi que des infections et des maladies. Selon le Dr Warwick, « La plupart des conditions d’élevage des crocodiles étaient insalubres et présentaient des risques de maladie permanents pour les animaux et les personnes qui s’en occupaient. Cependant, d’après mon expérience, toutes ces conditions, bien que néfastes, sont communes à presque tous les élevages de crocodiles ».
Vous pouvez aider les animaux exploités pour leur peau dès maintenant !
PETA et ses affiliées internationales ont mis à jour d’autres façons cruelles dont les serpents et autres animaux sont tués pour leur peau. Les serpents sont généralement cloués aux arbres, décapités ou éventrés puis écorchés vifs. Les travailleurs tuent les crocodiles en enfonçant une tige de métal dans leur colonne vertébrale, et les lézards sont frappés sur la tête ou leur colonne vertébrale est sectionnée avec un ciseau.
Ne cautionnez pas cette souffrance. N’achetez pas de sacs, de ceintures ni d’autres accessoires en peaux exotiques. Avec tant de matériaux éthiques, écologiques et végans disponibles aujourd’hui, il n’y a aucune excuse pour continuer à porter ou à vendre des peaux exotiques.
Pressez Louis Vuitton à abandonner les peaux exotiques
Quelles que soient les « normes » vantées par une entreprise ou le lieu de fabrication du produit, la souffrance est omniprésente dans le commerce des peaux exotiques, et il est presque impossible de retracer l’origine d’un produit en cuir pour savoir qui a été tué pour lui. Une vidéo de PETA sur des élevages de crocodiles au Vietnam, qui ont fourni des peaux à LVMH – la société mère de Louis Vuitton – montrait des milliers de reptiles immobiles dans des fosses en béton exiguës, dont certaines sont plus étroites que la longueur de leur propre corps. PETA a également obtenu des images d’autruches – qui sont utilisées pour les sacs en peau à texture bosselée vendus par Louis Vuitton – montrant qu’elles sont gardées dans des parcs d’engraissement en terre aride avant d’être finalement envoyées à l’abattoir, où elles sont attachées de force, renversées et étourdies électriquement et où leur gorge est tranchée à la vue de leurs compagnons de troupeau terrifiés.
Chaque accessoire en peau exotique vendu par Louis Vuitton représente la terrible mort d’un animal sensible qui voulait juste être laissé en paix. Joignez-vous à PETA pour demander à LVMH d’abandonner dès maintenant les peaux exotiques chez Louis Vuitton et toutes ses autres marques.