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L'élevage d'animaux pour leur fourrure est interdit dans une quinzaine de pays d'Europe. Les derniers en date ne sont autres que les Pays-Bas où le Parlement a voté à une écrasante majorité une fermeture anticipée des élevages de visons suite à de nombreux cas de COVID-19 chez ces animaux qui ont transmis le virus à des employés.
En France, la ministre de la Transition écologique a annoncé la fin prochaine de l'élevage de visons pour la fourrure en déclarant que « le droit et les règles sont toujours le reflet d'une époque : et notre époque a changé ». Pourtant, il subsiste en France une dizaine d'élevages de lapins Orylag, élevés et tués pour leur fourrure, et une trentaine d'élevages de lapins pour l'angora : des milliers d'animaux sont donc encore abattus – gazés, électrocutés, ou assommés – et dépecés chaque année pour alimenter une mode barbare qui consiste à revêtir la peau et les poils de quelqu'un d'autre.
L'élevage des animaux pour leur fourrure est une pratique cruelle qui n'est tout simplement pas compatible avec le bien-être animal. Étant donné que les lapins souffrent tout autant que les visons, il n'y a aucune justification pour qu’ils continuent d’être élevés et tués pour leur peau et leurs poils.
Les lapins élevés pour leur fourrure vivent par centaines enfermés toute leur vie dans des cages métalliques exiguës et dénuées de tout aménagement, où ils ne verront jamais la lumière du jour. Nombre d'entre eux sont malades ou blessés, et ils finissent leur vie isolés dans des cages individuelles afin d'éviter que leur fourrure ne soit abîmée. Cette privation du contact de leurs congénères est source d'une souffrance mentale et de comportements stéréotypés. Pour l'angora, des lapins terrifiés et hurlant de douleur se font arracher les poils à pleine poignées plusieurs fois par an, avant d'être abattus lorsqu'ils ne sont plus rentables. Tous ces animaux souffrent tout autant que les visons dans l'industrie de la fourrure.
Il est temps pour la France de suivre l'exemple de l'Autriche, de la Belgique, de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République de Macédoine, de la République tchèque, du Royaume-Uni, de la Suisse, de la Serbie et de la Slovaquie, en en finissant totalement avec l'archaïque production de fourrure qui fait souffrir et tue encore des milliers d'animaux chaque année.
Les animaux ne sont pas des matériaux à utiliser pour des manteaux ou des cols. Ce sont des êtres sensibles, comme nous. L'élevage d'animaux pour leur fourrure est une cruauté intolérable que 91 % des Français rejette, et de nombreux grands créateurs ou enseignes populaires ont renoncé à cette matière obtenue si cruellement. L'élevage d'animaux dans de telles conditions de promiscuité et de saleté est également propice à l'émergence et à la propagation de maladies zoonotiques.
Faites pression sur le ministre de l'Agriculture afin qu'il rejoigne la ministre de la Transition écologique et mette totalement fin au commerce dangereux et cruel de la fourrure et de l'angora.