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Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

La laine de « filière responsable » de Patagonia en images : des agneaux écorchés, des gorges tranchées, des queues sectionnées

Cette vidéo devrait amener des millions de gens à y réfléchir à deux fois avant de continuer d'acheter des chaussettes et des pulls en laine.

Une enquête bouleversante filmée par PETA États-Unis révèle l'enfer que vivent les agneaux et les autres moutons exploités pour leur laine d'une source soi-disant « responsable » dans les élevages d'une filière soi-disant « durable ». Un témoin a découvert qu'en Argentine, les employés tailladaient des agneaux conscients et commençaient à en écorcher certains alors qu'ils étaient toujours en vie et qu'ils se débattaient et, par ailleurs, mutilaient  , maltraitaient et n'apportaient pas les soins nécessaires aux agneaux et aux moutons des élevages du réseau Ovis 21, le fournisseur de laine de Patagonia.

Mise à jour  : Le 17 août 2015, après la diffusion des révélations de PETA États-Unis, Patagonia a annoncé que l'entreprise n'achèterait plus de laine jusqu'à ce qu'elle soit certaineait la garantie d’'un «  traitement éthique des animaux.  » PETA salue cette décision, car toute avancée est bonne à prendre, mais prévient qu'en fouillant davantage dans la chaîne d'approvisionnement en laine, Patagonia réalisera que le  processus de production de la laine implique toujours de la cruauté, ainsi que l'a découvert PETA États-Unis en Australie, aux États-Unis, et maintenant en Argentine. Si l'entreprise est sincère, nous doutons qu'elle puisse un jour recommencer à acheter de laine.

Attachés par les pattes, éventrés et dépecés alors qu'ils sont encore conscients et qu'ils se débattent

Les employés ramassaient les doux agneaux et – alors que ceux-ci étaient toujours conscients – liaient leurs pattes entre elles, leur enfonçaient la lame de leurs couteaux dans la gorge et leur taillaient le cou. Le sang jaillissait de leurs blessures alors qu'ils agitaient leur seule patte libre.

Ensuite, les employés leur tordaient la tête en arrière, essayant apparemment de leur briser la nuque.

Même après tout cela, certains agneaux parvenaient encore à pleurer et haleter.

Après plusieurs minutes, certains agneaux étaient toujours en vie et se débattaient alors que l'employé leur enfonçait un couteau dans la patte pour commencer à les dépecer. En fin de compte, ils étaient mis en pièces. On arrachait leurs organes et leurs têtes coupées étaient jetées dans un bac rempli de sang.

Les moutons les plus âgés – exploités pour leur laine, puis devenu indésirables – étaient alignés, plaqués sans ménagement puis traînés pour être conduits à l'abattoir.

Oreilles mutilées, queues coupées, castrations, le tout sans analgésique

Comme il est d'usage dans l'industrie lainière, les agneaux qui sont détenus pour leur laine subissaient d'horribles mutilations, le tout sans anesthésie ni antidouleur.

Un contremaître a utilisé un outil similaire à des pinces pour découper les morceaux d'oreilles sensibles d'agneaux, et ces bouts d'oreilles dégoulinaient de sang dans ses mains. Il a essuyé le sang sur l'un des agneaux.

Il a également placé un anneau serré autour du scrotum de l'un des agneaux, ce qui est extrêmement douloureux. Ces anneaux empêchent le sang de circuler jusqu'aux testicules, dont on attend qu'elles se dessèchent et meurent  au cours des semaines qui suivent. 

Ensuite, un autre employé leur a sectionné la queue. Les agneaux sont des animaux de proie qui souffrent en silence plutôt que d'attirer l'attention et d'attirer davantage les prédateurs, cependant ils luttaient autant que possible lorsque les employés les maintenaient. Sans ménagement, ils étaient jetés au sol, où ils se blottissaient les uns contre les autres, leur sang s'écoulant de leurs oreilles et du moignon de leur queue.

L'homme a empilé leurs queues mutilées à même le sol.

Piétinés et blessés durant la tonte, laissés à la souffrance et à la mort et susceptibles de servir de nourriture à des prédateurs

Cette enquête a mis en lumière au sein des équipes de tondeurs en Argentine une cruauté semblable à celle qui avait déjà été documentée en Australie et aux États-Unis en 2014.

Les tondeurs piétinaient et se tenaient debout sur les pattes des moutons. Une tonte faite à la va-vite les laissait blessés et ensanglantés.

La chair d'un mouton ressortait par l'une des blessures profondes qu'il avait subies durant la tonte. Un employé a évacué le mouton. Un autre employé équipé de fil et d'une aiguille l'a suivi. Après avoir de toute évidence sommairement recousu la plaie béante sans administrer le moindre antidouleur, l'homme a ramené le mouton et taillé ce qui restait de laine. Le jour suivant, un employé a dit que le mouton était mort de sa blessure et serait mangé par les employés. Mais le tondeur qui avait blessé le mouton à mort était toujours à son poste.

Un mouton dont la patte arrière droite avait été cassée a été tondu et laissé dans un enclos pendant au moins une heure, en souffrance et sans le moindre soin, avant d'être abattu et mangé, selon les dires d'un contremaître.

Vous pouvez aider à mettre un terme à cela !

Peu importe d'où vient la laine, qu'elle provienne d'une « filière responsable » ou d'un élevage « respectueux de l'environnement », il s'agit d'un produit superflu issu d'une activité cruelle. Il n'existe tout simplement pas de méthodes humaines pour élever et tuer des animaux pour la consommation de masse. Afin de protéger les moutons de cette violence, refusez d'acheter de la laine. Il est facile de regarder l'étiquette lorsque vous faites vos emplettes. Si elle indique « laine », remettez l'article là où vous l'avez trouvé.

Contactez Patagonia pour les remercier d'avoir arrêté de se fournir chez  Ovis 21, et profitez-en pour faire pression sur l'entreprise pour qu'elle renonce totalement à la laine pour la remplacer par des matières respectueuses des animaux, car il n'existe tout simplement pas de laine « humaine ».

Martine
Odillard
Chargeurs Wool
Federico
Paullier
Chargeurs Wool

Contactez Patagonia

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