Leona Lewis, chanteuse et militante pour les droits des animaux, narre ces révélations en vidéo de PETA sur l'industrie du cuir bangladaise qui vaut plusieurs milliards de dollars. Cette vidéo met en lumière ceux qui paient vraiment le prix fort pour la production de cuir « bon marché » : les animaux et les travailleurs, y compris des enfants.
Des transports longs et éprouvants
Chaque année, environ 2 millions de vaches sont attachées, jetées dans des camions et transportées sur des milliers de kilomètres entre l'Inde et le Bangladesh afin de contourner les interdictions sur l'abattage en Inde. La vidéo montre de nombreuses vaches amaigries, épuisées et si affaiblies qu'elles ne pouvaient plus se tenir debout lorsqu'elles arrivaient à destination. Elles souffraient de fractures de la queue et de plaies ouvertes infectées. À aucun moment le témoin n'a vu le moindre soin vétérinaire dispensé aux animaux.
Dépecées vivantes et abattues
Les vaches et les chèvres sont souvent abattues illégalement pour leur peau, la nuit, dans les rues du Bangladesh. Les animaux sont contraints de regarder les autres animaux se faire égorger au couteau. Dans les abattoirs officiels, les travailleurs leur ligotent les pattes et leur tranchent la gorge, cela alors qu'elles sont toujours conscientes. Comme le montrent ces images, les vaches sont parfois encore vivantes et donnent des coups de pattes tandis qu'on leur arrache la peau du corps.
© Karremann/PETA
Les travailleurs sont en danger
Les travailleurs, parmi lesquels se trouvent des enfants, ont été filmés en train d'effectuer des taches dangereuses, comme le trempage des peaux dans des produits chimiques et le maniement de couteaux pour découper les peaux. Ces peaux sont ensuite utilisées pour fabriquer des sacs à main, des chaussures et d'autres articles en cuir qui sont vendus partout dans le monde. Les enfants manient même la machinerie. Les travailleurs non-protégés restent pieds nus au milieu des substances cancérigènes et manipulent également des acides qui peuvent provoquer des maladies chroniques de la peau. Environ 90 % des ouvriers tanneurs de ces usines meurent avant l'âge de 50 ans.
Le cuir est un poison
Le témoin a visité plusieurs établissements dans le quartier de Dhaka, où se trouvent plus de 150 tanneries, et il n'y a pas une seule station d'épuration dans tout le périmètre. Les produits chimiques sont déversés dans la rivière la plus proche, tuant les animaux qui vivent dans l'eau et aux alentours et mettant en danger la santé publique.
© Karremann/PETA
Vous pouvez aider les animaux et les enfants
Peu importe sa provenance – Bangladesh, Chine, Inde ou même États-Unis – le cuir est le produit d'une industrie cruelle. Leona Lewis veut que vous connaissiez cette réalité et que vous vous engagiez à ne plus porter de peaux animales. Votre signature est une déclaration adressée aux créateurs de mode, aux marques et à tous ceux qui tirent profit de la cruauté, marquant que la place d'une peau est sur le dos de l'animal à laquelle elle appartient, et non dans votre penderie.