Victoire historique ! La France met fin à l’élevage de visons, aux delphinariums et à la présence d’animaux sauvages dans les cirques !

Posté le par Marie J

C’est une victoire historique, le « début d’une nouvelle ère » selon les dires de la ministre. Barbara Pompili, la Ministre de la Transition écologique, vient d’annoncer la fin prochaine de l’élevage de visons pour la fourrure, de la captivité des cétacés dans les delphinariums, ainsi que de la présence d’animaux sauvages dans les cirques en France ! Ces décisions étaient attendues depuis des décennies par tous les défenseurs des animaux et fait suite à des années de campagne de PETA et d’autres associations.

Le ministère de la Transition écologique et solidaire avait l’année dernière réuni un groupe de travail sur le bien-être animal composé de plusieurs parlementaires, de professionnels du cirque, des parcs zoologiques, de delphinariums et de l’élevage de visons, ainsi que d’associations et d’ONG de défense des animaux, dans le but d’aboutir à des mesures sur ces sujets, qui voient enfin le jour.

Fourrure : la fin des élevages de visons pour 2025

Il était grand temps que la France rejoigne la liste croissante de pays engagés contre la production de fourrure ! La ministre Barbara Pompili a bien compris que ces pratiques cruelles et archaïques n’ont rien à faire dans notre pays, où le bien-être animal est un sujet d’importance majeure pour ses habitants. Cette annonce fait suite à des années de campagne de PETA contre la fourrure, et va dans le sens de l’écrasante majorité de la population qui s’oppose aux pratiques cruelles qu’engendre la production de fourrure – selon un sondage Ifop de 2020, 91% des Français se déclarent opposés au commerce de la fourrure.

De nombreux grands noms de la mode, de Jean Paul Gaultier à Chanel, en passant par Prada, Gucci, Versace et tant d’autres se sont défaits de la fourrure, et même la reine d’Angleterre lui a tourné le dos. Vous avez été près de 90 000 à nous rejoindre pour la fin de ces élevages, une mesure qui avait également été demandée par Sophie Marceau, Lolita Lempicka, Hélène de Fougerolles, Marilou Berry et d’autres personnalités.

S’il est à regretter que cette décision ne concerne que les visons, et ne protège pas les lapins Orylag et angora, elle marque cependant une avancée historique et précipitera encore la fin du commerce déjà déclinant de la fourrure dans le monde. Constatant ce déclin, PETA a pu mettre fin à sa célèbre campagne « Plutôt à poil qu’en fourrure », à laquelle de nombreuses célébrités, de Pamela Anderson à Eva Mendes ont pris part.

Cette fermeture ne sera malheureusement totale qu’en 2025, aussi, d’innombrables animaux vont continuer à subir une vie de souffrances, enfermés, torturés et voués à une mort terrifiante, avant que ces lieux horribles ne ferment à jamais leurs portes. Face à la multiplication des transmissions de COVID-19 dans ces élevages, le Parlement des Pays-Bas avait voté en juin en faveur de la fermeture des élevages de visons avant la fin de l’année, alors que celle-ci était initialement prévue pour 2024. Dans le contexte sanitaire actuel, il est aberrant que la France prévoie un délai d’application aussi important, alors qu’il ne reste plus que quatre élevages sur notre territoire.

Des enquêtes diffusées par PETA ont révélé que les animaux exploités pour leur fourrure passent la totalité de leur courte vie confinés dans des cages exigües et insalubres, et sont ensuite tués de manières barbares, souvent par électrocution ou gazage. Les autres animaux souffrent tout autant que les visons dans les élevages, et nous espérons que les souffrances des lapins Orylag élevés pour leur fourrure ou de ceux élevés pour l’angora, seront elles aussi bientôt abolies. Notre action en ligne pour l’interdiction de la production de fourrure en France reste donc accessible tant que les élevages de lapins pour la fourrure ne seront pas eux aussi fermés.

Cirques : l’interdiction de détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants

Enfin ! La France dit « non » haut et fort aux cirques animaliers qui exploitent des animaux sauvages pour le divertissement et le profit. Déjà interdits chez la plupart de nos voisins (Italie, Belgique, Royaume-Uni…), les cirques qui forcent des animaux sauvages à se donner en spectacle ne seront plus autorisés sur la totalité du territoire français, bien qu’une date fixe n’ait pas été précisée.  La reconversion des circassiens et le placement des animaux se feront « au cas par cas […] dans les années qui viennent ». En prenant cette excellente décision, le Ministère agit en accord avec les attentes de la population française, favorable à 67% à une interdiction des cirques avec animaux sauvages.

 

Cette décision était attendue par des municipalités toujours plus nombreuses qui ne voulaient plus accueillir ces cirques, et est l’aboutissement du combat de nombreuses associations de défense des animaux. Près de 60 000 personnes compatissantes ont signé notre pétition portée par David Hallyday contre la captivité des animaux sauvages dans les cirques, et des milliers de messages ont été envoyés par PETA et ses sympathisants aux maires de France pour leur demander de refuser d’accueillir dans leurs communes les spectacles exploitant les animaux sauvages. Pamela Anderson avait elle aussi écrit à quelque 36 000 maires ainsi qu’à Emmanuel Macron en ce sens.

Les animaux dans les cirques passent la grande majorité de leur vie dans des cages, des enclos ou des remorques de camion, ou entravés par des chaînes, et peuvent développer des troubles psychologiques graves qui se manifestent par des comportements névrotiques et répétitifs. Ces êtres sensibles et intelligents subissent également des méthodes de dressage parfois violentes et terrifiantes (menaces, privations, coups, chocs électriques) pour les contraindre à exécuter des numéros qui n’ont aucun sens pour eux.

Parcs marins : bientôt la fin de la captivité des cétacés en France

Cette victoire était sans doute l’une des plus attendue : la France sera bientôt un pays sans cétacés captifs ! En interdisant la reproduction des cétacés en captivité dans les delphinariums et autres parcs marins ainsi que les nouvelles acquisitions d’animaux, c’est une vie misérable à toute une nouvelle génération d’orques et de dauphins qui leur sera épargnée. En outre, la libération des delphinariums est prévue : d’ici deux ans, il n’y aura plus d’orques captifs en France ; la libération des dauphins sera elle un peu plus longue, estimée de 7 à 10 ans selon la ministre.

Les animaux intelligents que sont les orques et les dauphins n’ont pas leur place dans les bassins des parcs marins français, comme le Marineland d’Antibes, Planète Sauvage et le Parc Astérix. Selon un sondage de 2018, 70% des Français sont opposés à la captivité des dauphins et des orques dans des parcs aquatiques à des fins de divertissement. Là encore, vous avez été des milliers à nous rejoindre dans nos campagnes et nos actions, auxquelles ont également participé Pamela Anderson ou Bengui.

Nous nous réjouissons que cette décision s’accompagne de l’étude de création de sanctuaires capables d’accueillir les dauphins, afin de leur offrir une retraite dans des espaces mieux adaptés à leurs besoins ou, non espérons si cela est possible, une réintroduction dans leur milieu naturel.


La France peut aujourd’hui être fière de ces avancées majeures pour les animaux sauvages. Aujourd’hui, la grande majorité du public français se soucie de la cause animale, et sait sans le moindre doute que les animaux ressentent, comme nous, la douleur, la joie, la peur. Nous nous devons de les traiter comme les êtres sensibles qu’ils sont et non comme des marchandises, à élever et à tuer pour le profit ou à violenter et exhiber pour le divertissement.

Partagez ces excellentes nouvelles avec tous vos proches ! Et continuons d’agir pour tous les animaux qui souffrent encore terriblement de la main de l’être humain.

Nos actions, de rue ou en ligne, portent leurs fruits ! Rejoignez notre Réseaux militants afin de participer à d’autres victoires pour les animaux :