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À Fougerolles-du-Plessis en Mayenne, un projet a été soumis pour l’agrandissement d’un élevage afin d’y exploiter, en plus d’une centaine de bovins, 38 800 oiseaux (30 000 poules pondeuses et 8 800 « poulets de chair »). Dans le cadre de la consultation publique relative à la demande présentée par l’entreprise, ajoutez votre voix à notre pétition afin de vous opposer à ce projet d’élevage industriel.

Les poules et poulets élevés pour leurs œufs et leur chair subissent un mode d’élevage encore plus intensif que tous les autres animaux. À peine éclos, les poussins sont envoyés dans d’immenses hangars surpeuplés où des milliers d’oiseaux sont entassés et nombreux sont ceux qui sont affaiblis, blessés ou déjà morts. Ils n’ont presque jamais l’occasion d’adopter un comportement naturel, comme chercher de la nourriture, se rouler dans la poussière et se socialiser. Beaucoup perdent leurs plumes en raison du stress lié à l’enfermement, et l’ammoniac provenant de l’accumulation des déchets peut causer divers problèmes de santé, notamment des problèmes respiratoires et des conjonctivites.
Une fois que sa production d’œufs commence à diminuer (généralement lorsqu’elle a un peu plus d’un an), une poule devient moins rentable pour l’éleveur et elle est envoyée à l’abattoir. Les poulets « de chair », quant à eux, sont sélectionnés et nourris afin que la partie supérieure de leur corps soit tellement hypertrophiée qu’ils peuvent à peine supporter leur propre poids. Ces malheureux oiseaux atteignent généralement le « poids d’abattage » en seulement quelques semaines. Ils souffrent souvent de graves problèmes de santé, tels que des pattes déformées ou arthritiques en raison de leur excès de poids.
Pour finir, les oiseaux sont violemment jetés dans des caisses et subissent un voyage stressant et terrifiant vers l’abattoir. Là, ils sont attachés par les pattes et suspendus à l’envers. Ils sont ensuite étourdis au CO2, par une décharge électrique directement à la tête ou par passage dans un bain d’eau électrifiée, avant d’être égorgés et plongés dans des réservoirs d’eau bouillante servant à les plumer. De nombreux poulets, mal étourdis, sont toujours conscients lorsqu’on leur tranche la gorge.
Si ce projet voyait le jour, des dizaines de milliers d’oiseaux se verraient refuser la possibilité de faire ce qui est naturel et important pour eux, comme explorer leur environnement, se gratter, picorer pour trouver de la nourriture ou construire un nid pour leur progéniture. Dans la nature, les poules et poulets vivent jusqu’à 12 ans, mais ceux-ci seront envoyés à l’abattoir, pour les poulets après quelques semaines et pour les poules après quelques mois d’une vie passée dans une grande promiscuité et des conditions pitoyables.
En 2025, alors que 84 % des Français jugent la cause animale importante (sondage IFOP de 2021), il est inacceptable que de tels projets voient le jour. Les poules sont des animaux sociaux, curieux et intelligents : selon les scientifiques, elles sont capables d’appréhender les relations de cause à effet et ont conscience, lorsqu’on leur cache des objets, que ceux-ci existent toujours. À cet égard, leurs aptitudes cognitives sont plus élevées que celles des jeunes enfants humains.
En plus de causer de terribles souffrances aux animaux, l’élevage envisagé aurait également un effet négatif sur l’environnement et la communauté environnante. De nombreuses personnes de la région se sont déjà prononcées contre cette proposition cruelle.