Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

Empêchez l’agrandissement de cet élevage de cochons en Pays de la Loire

Un élevage du Pays de la Loire souhaite passer de 1 632 à 2 671 cochons. Ces animaux vivront parqués sur des caillebotis et engraissés jusqu’à être envoyés à l’abattoir. Aidez-nous à les épargner en signant notre pétition.

Une vie misérable

Les cochons sont des animaux sensibles et intelligents, ils ont leurs jouets préférés et développent des amitiés, entre eux ou vis-à-vis des humains. Ce sont des animaux très propres : les bains de boue leur servent à se protéger des coups de soleil, ainsi qu’à réguler leur température corporelle. 

Dans les élevages intensifs (qui représentent 95 % des élevages porcins en France) les animaux vivent sur un sol en caillebotis, ce qui va à l’encontre de leurs besoins naturels. En effet, les cochons ont besoin de fouiller le sol avec leur groin, de le creuser avec leurs pattes et de brouter ou de mâchouiller du foin ou de l’herbe. La frustration et le stress engendrent des troubles du comportement : les animaux mordent les oreilles et la queue de leurs congénères, ce qui peut mener à des blessures graves. 

C’est pour cette raison qu’on coupe, à vif, la queue des porcelets. Même si cette pratique est illégale, 99 % des élevages la pratiquent encore. Les élevages de ce type pratiquent également l’épointage des dents : on sectionne le bout des canines et des incisives avec une pince coupante ou une lime. Les truies reproductrices passent une grande partie de leur vie enfermées, inséminées de force et contraintes à mettre bas à répétition, jusqu’à ce que leur corps soit à bout. Chaque année, dans cet élevage, 4 500 cochons seront envoyés à l’abattoir après environ six mois de cette vie misérable. 

Une catastrophe écologique

L’agriculture animale est l’une des principales causes de la catastrophe climatique et représente 18 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, ce qui, selon certains scientifiques, représente plus que toutes les formes de transport combinées. La France s’est donné pour objectif de diminuer sa production de GES : l’agrandissement de cheptels va à l’encontre de cet engagement. L’extension de cet élevage générera 29 tonnes d’azote et 15 tonnes de phosphore par an. 

NON à l’augmentation du nombre de cochons dans un élevage en Pays de la Loire 

Cette demande fait l’objet d’une consultation publique : nous nous opposons à cette augmentation du nombre d’individus exploités. Aidez-nous à épargner à des cochons une vie misérable et une mort cruelle en signant le texte suivant : 

Veuillez utiliser votre adresse et votre nom complets. Les signatures incomplètes seront retirées de la pétition. 

Veuillez noter que les services publics pourraient décider de publier votre nom et les commentaires relatifs à cette demande. 

Objet : Consultation publique – Projet d’agrandissement d’un élevage porcin à Montaudin (53)

Madame, Monsieur, 

Nous vous écrivons dans le cadre de la consultation publique relative à la demande du GAEC La Molière, situé à Montaudin (53220). La validation de ce projet entraînerait une augmentation du nombre d’animaux, qui passerait de 1 632 à 2 671. L’exploitation hébergerait alors 172 truies et verrats, 991 porcelets en post-sevrage et 1 500 porcs à l’engraissement, soit un total d’environ 4 500 cochons élevés jusqu’à leur envoi à l’abattoir. un total d’environ 4 500 cochons élevés jusqu’à leur envoi à l’abattoir.  

Nous vous prions de prendre en compte les objections suivantes : 

  • À rebours des objectifs climatiques et des attentes sociétales : ce projet va à l’encontre des objectifs climatiques nationaux et internationaux alors que les scientifiques appellent à une réduction de l’élevage intensif au profit de systèmes alimentaires plus durables. Il est également en décalage avec les attentes croissantes des citoyennes et citoyens français en matière de bien-être animal

  • Pression accrue sur des zones environnementalement sensibles : le plan d’épandage couvre 238,6 hectares dont une grande majorité est en zone vulnérable aux nitrates et en zone d’action renforcée (ZAR) Nord-Ouest Mayenne, et par conséquent soumise à des règles plus strictes du fait des risques de pollution des sols et des eaux. Certaines parcelles sont situées à proximité ou dans les périmètres de protection de captages d’eau potable, notamment le captage « Le Gasse » à Montaudin et le captage des « Raveaux » à Carelles. Plusieurs îlots du plan d’épandage se trouvent aussi en zones humides ou à proximité immédiate de ZNIEFF. En effet, la réserve naturelle des prairie et boisement humides des Bizeuls est située à 8,1 km de l’élevage, la ZNIEFF de type 1 « Landes et Pres tourbeux des haies » est située à 390 mètres de l’îlot 17 du GAEC.  

  • Pollution des sols et de l’eau : l’augmentation du cheptel générera environ 29 110 kg d’azote et 14 914 kg de phosphore par an, épandus sous forme de lisier sur des terres agricoles. Cette charge supplémentaire accroît les risques de lessivage des nitrates et phosphates vers les nappes souterraines et les cours d’eau, en contradiction avec les objectifs de la Directive Nitrates et des SDAGE Loire-Bretagne et Seine-Normandie. 

  • Émissions d’ammoniac et de particules fines : au niveau national, les élevages représentent 80 % des émissions d’ammoniac. L’élevage porcin intensif est une source majeure d’ammoniac, un gaz irritant qui contribue à la formation de particules fines responsables de maladies respiratoires et de décès prématurés. Dans les élevages industriels, plus la concentration d’animaux est grande, plus le taux d’ammoniac dans l’air est élevé.  L’agrandissement de cet élevage augmentera inévitablement ses émissions, en contradiction avec l’engagement de la France à réduire ses émissions d’ammoniac d’ici 2030. 

  • Émissions de gaz à effet de serre : au niveau national, l’élevage représente environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Au niveau international, il est l’une des principales causes de la catastrophe climatique et représente 18 % de toutes les émissions de GES, ce qui, selon certains scientifiques, surpasse toutes les formes de transport combinées. La France s’est donné pour objectif de diminuer sa production en GES : la création et l’agrandissement de cheptels vont à l’encontre de cet engagement. 

  • Consommation d’eau importante : la consommation annuelle d’eau atteindra près de 6 800 m³, prélevés majoritairement dans la nappe souterraine via un forage. Cela représente une pression supplémentaire sur cette ressource dans un contexte de sécheresses récurrentes et de nécessaire préservation des ressources en eau. En 2024, 64 % du territoire des Pays de la Loire a été concerné par des mesures de restriction d’eau, et un total de 94 jours ont été impactés par des mesures de restriction (contre 98 % et 305 jours respectivement en 2023).  

  • Nuisances pour les riverains : l’augmentation du nombre d’animaux entraînera davantage de nuisances sonores (ventilation, distribution d’aliments, trafic de camions) et olfactives liées au stockage et à l’épandage des effluents, dégradant la qualité de vie des habitants. 

  • Bien-être animal : les cochons seront vraisemblablement élevés en bâtiments fermés sur caillebotis, sur un sol grillagé laissant passer les déjections vers une fosse située en dessous d’eux. Cela les priverait de tout contact avec l’extérieur et de se livrer à des comportements naturels tels que fouiller le sol ou se coucher sur une litière confortable. Les conditions d’élevage intensif sont incompatibles avec les besoins des animaux. 

  • Nous vous prions de considérer l’individualité des cochons qui seront enfermés dans cet élevage. Il s’agit d’êtres sensibles, qui ressentent la douleur et la peur, qui développent des amitiés entre eux et avec des humains, et qui sont dotés d’une très grande intelligence. Ceux qui sont exploités dans des élevages intensifs souffrent toute leur vie, soumis au stress et à la frustration d’un confinement extrême et souvent privés de soins. Ce projet condamnerait chaque année 4 500 cochons à une vie de souffrance avant leur abattage. Il est essentiel de nous éloigner de ce type d’élevage : nous vous encourageons à encourager des alternatives durables à l’élevage intensif, telles que le développement de l’agriculture végétale, qui est moins nocive pour l’environnement, respectueuse du bien-être animal et compatible avec les objectifs de transition écologique. 

Nous espérons que vous tiendrez compte de nos objections et de celles des riverains lors de votre décision. 

Avec nos salutations distinguées, 

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