Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

Aidez-nous à stopper ce projet d’élevage intensif de poules pondeuses à Pamproux

Un projet d’agrandissement démesuré d’un élevage intensif de poules pondeuses a été soumis. S’il est approuvé, le nombre de poules passera de 200 000 à 327 170. Cela signifie que plus de 127 000 oiseaux supplémentaires seront traités comme des machines à pondre avant d’être envoyés à l’abattoir, où on les égorgera. Merci de signer notre pétition pour nous aider à arrêter ces plans cruels avant le lundi 28 avril !

© Jo-Anne McArthur / We Animals

Les poules sont des individus

Les poules sont des animaux intelligents, capables de ressentir la douleur et la détresse. En plus d’avoir conscience d’elles-mêmes, elles nouent des amitiés, établissent des hiérarchies sociales et savent résoudre des problèmes. Si ce projet d’expansion de l’élevage se concrétise, elles seront forcées de passer leur vie anormalement courte entassées dans un hangar et de pondre dans des conditions épouvantables, jour après jour. Cette sollicitation excessive de leur corps risque de provoquer ostéoporose et fractures. Les maladies se propagent rapidement dans ces hangars sales et surpeuplés, entraînant la mort de nombreux oiseaux, parfois laissés parmi les vivants alors qu’ils pourrissaient.

Entassées dans des hangars sales

À cause de ces conditions stressantes, les poules se picorent souvent les plumes entre elles, c’est pourquoi il est courant de leur couper le bec à l’aide d’un laser infrarouge alors qu’elles n’ont qu’un ou deux jours. Cette mutilation peut provoquer des lésions nerveuses, altérer leurs capacités sensorielles et leur causer des douleurs aiguës et chroniques intenses. Elles se voient aussi refuser la possibilité de faire quoi que ce soit de naturel pour elles, comme se déplacer librement, chercher de la nourriture, gratter le sol ou construire des nids pour leurs petits.

Une vie courte et une mort cruelle

Dans la nature, les poules vivent jusqu’à 12 ans, mais celles enfermées dans cet élevage sont tuées après seulement 56 semaines. Une fois que la qualité de la coquille de leurs œufs baisse et que la ponte diminue, les oiseaux sont récupérés, envoyés à l’abattoir et éliminés comme de simples déchets. Le trajet est si horribles que plus d’un million de poules meurent chaque année en chemin. Celles qui survivent sont soit gazées, soit tuées par une machine qui leur tranche la gorge, avant d’être plongées dans de l’eau bouillante.

Signez la pétition

Mobilisez-vous contre l’extension de cette énorme exploitation pour éviter que des milliers de poules ne souffrent – ajoutez votre nom à notre pétition dès maintenant.

Veuillez noter que le conseil municipal pourrait publier ces informations ainsi que les commentaires liés à cette demande.

Demande de la Société SCEA La Plaine des Bouillées

Madame, Monsieur,

Nous vous écrivons concernant la consultation publique en rapport avec la demande de la société SCEA La Plaine des Bouillées, qui souhaite la modification d’un élevage de poules, passant de 200 000 à 327 170 poules pondeuses dans la commune de Pamproux (79800). Nous vous prions de bien vouloir prendre en compte les objections suivantes :

  • En février 2023, la société Pampr’œuf à Pamproux a fait euthanasier 285 090 poules pondeuses à cause de la grippe aviaire (H5N1). La Confédération Paysanne des Deux-Sèvres s’est opposée à ce projet, inquiète des risques sanitaires dus à la grande concentration d’animaux.
  • Effectivement, les élevages de ce type sont des points chauds pour les zoonoses : certaines souches de la grippe aviaire peuvent être transmises des oiseaux aux humains, et les plus mortelles d’entre elles, H5N1 et H7N9, ont déjà tué des centaines de personnes dans le monde. L’installation proposée serait un terrain propice à la grippe aviaire et présenterait un risque considérable pour la santé publique.
  • Le 25 octobre 2024, les œufs issus de cet élevage ont été rappelés dans toute la France à cause d’intoxications à la salmonelle.
  • La concentration d’un si grand nombre de poules dans un espace restreint génère des quantités massives de déchets organiques, dont la gestion et l’épandage présentent des risques environnementaux importants. La quantité d’azote sera d’environ 253 tonnes/an et celle de phosphore d’environ 207 tonnes/an. Ces rejets élevés en azote et en phosphore présentent un risque notable d’eutrophisation des sols et des eaux environnantes.
  • L’élevage est situé à moins de 3 kilomètres du Site Natura 2000 « Plaine de La Mothe-Saint-Héray-Lezay », qui est classé Zone de Protection Spéciale (ZPS) pour la protection d’oiseaux sauvages et de leurs habitats. Il est également situé à proximité de la ZNIEFF de type II « Plaine de Pamproux à Lezay ».
  • Le site se trouve dans une zone à la masse d’eau souterraine en mauvais état qualitatif et quantitatif de (FRGG062) et identifiée comme zone vulnérable aux nitrates.
  • Le projet est susceptible de générer 3 926 tonnes de fientes chaque année. Les déjections des animaux dégagent de l’ammoniac, un précurseur de particules fines. Ces particules sont à l’origine d’un nombre important de décès prématurés. Dans les élevages industriels, plus la concentration d’animaux est grande, plus le taux d’ammoniac rejeté dans l’air va être important. Selon une injonction de l’Europe, la France doit baisser ses émissions d’ammoniac d’ici 2030. Ce projet va clairement à l’encontre de cette directive : le taux d’ammoniac émis dans l’atmosphère sera de 39 980 kg par an. Au niveau national, les productions animales, avec les engrais de ferme, représentent environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre et 80 % des émissions d’ammoniac.
  • L’augmentation du nombre d’animaux (plus de 127 000) et la création d’un second bâtiment entraîneront une augmentation de la consommation d’énergie, qu’il s’agisse de l’électricité, du gazole ou du gaz de pétrole liquéfié.
  • Les exploitations agricoles entraînent de fortes odeurs et du bruit qui pourraient déranger les résidents locaux et avoir un impact négatif sur leur qualité de vie. Le bruit permanent des animaux, la distribution d’aliments, la ventilation motorisée et les camions en transit (pour l’arrivée et l’enlèvement des animaux morts ou vivants, l’enlèvement des effluents, la livraison d’aliments, le remplissage de silo…) seront plus importants, conséquemment à l’augmentation du nombre d’animaux.
  • En décembre 2021, l’association L214 a réalisé une enquête sur cet élevage, faisant état de maltraitances inouïes : les poules y subissaient des coups de pieds, des coups de bâtons, certaines poules n’avaient plus de plumes et étaient privées de soins, des cadavres étaient laissés en état de décomposition avancée au milieu de leurs congénères… Nous vous prions de prendre en compte le fait que les poules sont des animaux intelligents et sociaux, qui peuvent ressentir la douleur et la détresse. 327 170 oiseaux seraient entassés dans deux bâtiments : 157 445 dans le premier, et 169 725 dans le second. Les animaux se verraient refuser la possibilité de faire quoi que ce soit qui soit naturel et important pour eux, comme explorer leurs environs, se gratter, picorer pour trouver de la nourriture, construire des nids pour leur progéniture ou même accéder à la lumière du jour. Les poules vivent naturellement jusqu’à 12 ans, mais celles-ci sont envoyées à l’abattoir après 14 mois de vie confinées dans une grande promiscuité et des conditions pitoyables.

Nous espérons que vous tiendrez compte de nos objections lorsque vous prendrez une décision à ce sujet.

Avec mes sincères salutations,

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