Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

Aidez à stopper ce projet d’élevage de 61 600 poulets et de 250 vaches

Aidez à stopper l’augmentation du nombre de poulets et de vaches enfermés dans un élevage industriel à Tinchebray-Bocage. Si ce projet est approuvé, le nombre de poulets passera de 30 000 à 61 600, et celui des vaches de 150 à 250. Cela signifie que 31 600 poulets supplémentaires seront abattus pour leur viande tous les 35 jours, et que 100 vaches de plus souffriront dans l’industrie laitière. Signez la pétition de PETA pour stopper ce projet.

© L214 - Éthique & animaux

L’élevage intensif de poulets

Les élevages industriels sont des endroits sordides. Les hangars sont si densément remplis que trois poulets devront se partager un espace équivalent à une feuille de papier A3.

Les modifications génétiques visant à maximiser les profits font que les poulets exploités dans les élevages intensifs grandissent extrêmement vite et deviennent anormalement gros, avec un haut du corps lourd et disproportionné. Par conséquent, ils souffrent de graves problèmes de santé, notamment d'insuffisance cardiaque et de difficultés respiratoires dans un environnement chaud et saturé d’ammoniac. Leurs jeunes pattes ne peuvent pas supporter un poids aussi important, ce qui rend de nombreux poulets incapables de bouger après quelques semaines. Dans l’incapacité d’atteindre leur nourriture ou de se redresser après être tombés sur le dos, beaucoup meurent de faim.

Les maladies se propagent rapidement dans ces hangars insalubres et surpeuplés, et de nombreux animaux succombent. Certains sont laissés à pourrir parmi les vivants.

L’élevage intensif des vaches laitières

L’espérance de vie naturelle d’une vache est d’environ vingt ans, mais lorsque sa production de lait ralentit, elle est abattue après seulement trois à quatre ans.

La gestation d’une vache dure neuf mois, tout comme celle des êtres humains. Comme elles ne produisent du lait que lorsqu’elles ont un veau, l’industrie laitière les insémine de force et leur enlève leurs bébés à répétition. Après avoir été séparées de leur petit, on peut entendre les mères mugir de détresse.

Voyez ces animaux comme des individus

Saviez-vous que les poulets aiment prendre des bains de soleil et peuvent reconnaître plus de 100 visages de leurs congénères ?

Les vaches sont des animaux sociaux : tout comme les humains, elles nouent des amitiés avec certains membres du troupeau tout en en évitant d’autres. Elles aiment jouer, s’occuper des jeunes, manger des mûres et se détendre ensemble.

Les poulets et les vaches ressentent la douleur et la détresse, tout comme les chiens, les chats et les humains. Dans ces élevages, ils sont privés de toute possibilité d’exprimer leur comportement naturel, comme se déplacer librement ou s’occuper de leurs petits.

Signez la pétition

Aidez à stopper ce projet horrible qui vise à enfermer et exploiter encore plus d’êtres sensibles dans des conditions intensives. Signez ci-dessous avec votre nom complet et votre adresse. Les inscriptions invalides seront supprimées.

Veuillez noter que le conseil municipal peut publier votre nom ainsi que vos commentaires liés à cette demande.

Aidez à arrêter ce projet d’élevage de poulets et de vaches !

Ouverture d’une consultation du public dans le cadre du projet d’extension d’un élevage avicole et d’un élevage bovin du GAEC Desmottes, situés au lieu-dit La Foutelée sur la commune de Tinchebray-Bocage (76)

Nous vous écrivons concernant la consultation publique en rapport avec la demande du GAEC Desmottes (76), qui souhaite la modification d’un élevage avicole et bovin, passant de 30 000 à 61 600 poulets abattus pour leur chair et de 150 à 250 vaches laitières. Nous vous prions de bien vouloir prendre en compte les objections suivantes de la part de notre association et des signataires à cette proposition :

  • Le site s’inscrit dans le sous-bassin versant du Noireau. Il est situé entre les ruisseaux de Monbayer et du bourg de Jouvin. Ces deux ruisseaux appartiennent au bassin hydrographique de l’Orne. L’augmentation de la surface d’épandage impliquera qu’une des parcelles aura un impact sur le bassin hydrographique de la Loire.
  • Le territoire communal est placé en zone vulnérable au titre de la directive sur les nitrates : les eaux polluées par des nitrates pourraient atteindre ces zones. Le site d’exploitation et les sites d’épandage sont susceptibles de polluer des masses d’eau souterraines. Celles-ci sont d’ores et déjà de qualité dégradée à cause de la pollution liée à l’activité agricole. La qualité des masses d’eaux souterraines a respectivement été qualifiée de « chimiquement médiocre » et de « mauvaise » en 2022. L’état chimique de la rivière la Durance a été qualifié de mauvais la même année. Les élevages de cette taille présentent un risque majeur concernant la pollution des cours d’eau et des nappes souterraines.
  • Le site d’exploitation et les parcelles du plan d’épandage se situent dans le périmètre de la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « bassin de l’Egrenne ». Ils sont situés à proximité des biotopes « Rivière Le Noireau » et « Rivières La Houze ». Un site Natura 2000, « Landes du Tertre Bizet et Fosse Arthour », est situé à moins de 10 kilomètres du domaine d’exploitation.
  • Les déjections des animaux dégagent de l’ammoniac, un gaz acidifiant et irritant, lui-même créateur de particules fines. Ces particules sont à l’origine d’un nombre important de décès prématurés. Dans les élevages industriels, plus la concentration d’animaux est grande, plus le taux d’ammoniac rejeté dans l’air va être important. Selon une injonction de l’Europe, la France doit baisser ses émissions d'ammoniac d’ici 2030. Ce projet va clairement à l’encontre de cette directive : le stockage du fumier de volaille passera à 420 tonnes avec cet agrandissement. Les activités d’épandage ont un impact sur la qualité de l’air : elles sont fortement émettrices d’ammoniac. Le plan d’épandage passera de 98 à 154 hectares. Pour la seule partie bovine, le site passera de 5 882 kg à 7 958 kg de rejets d’azote sous forme d’ammoniac.
  • Au niveau national, les productions animales, avec les engrais de ferme, représentent environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre et 80 % des émissions d’ammoniac . En 2018, l’agriculture était à l’origine de 27 % des gaz à effet de serre émis en Normandie, et ce pourcentage s’élève à 49 % à l’échelle du département de l’Orne . Avec l’adjonction de 31 600 poules et de 100 vaches, les émissions de GES vont être multipliées par deux, dans un département déjà saturé.
  • Le prélèvement d’eau augmentera de 40 %, passant à 13 781 mètres cubes.
  • Le projet entraînera une augmentation des consommations d’énergie : électricité, gazole, gaz de pétrole liquéfié, mais aussi rotations de camions, qui passeront de 1 004 à 1 170 rotations annuelles.
  • Les exploitations agricoles entraînent de fortes odeurs et du bruit qui pourraient déranger les résidents locaux et avoir un impact négatif sur leur qualité de vie. Le bruit permanent des animaux, la distribution d’aliments, la ventilation motorisée et les camions en transit (pour l’arrivée et l’enlèvement des animaux morts ou vivants, l’enlèvement des effluents, la livraison d’aliments, le remplissage de silo…) seront plus importants, conséquemment à l’augmentation du nombre d’animaux.
  • Ces élevages sont des points chauds pour les zoonoses : la souche H5N1 de la grippe aviaire est originaire des oies d’élevage et a ensuite infecté les poules élevées pour la viande et les œufs. Certaines souches de la grippe aviaire peuvent être transmises aux humains par les oiseaux, et les plus mortelles d’entre elles, H5N1 et H7N9, ont tué des centaines de personnes dans le monde. L’installation proposée serait un terrain propice à la grippe aviaire et présenterait un risque considérable pour la santé publique.
  • 61 600 poules seront enfermées dans deux bâtiments, confinés dans la plus grande promiscuité, et dont la plupart n’auront aucun accès au plein air. La densité sera de 22 poulets au m², soit trois poules sur une feuille A3.
  • Le taux de mortalité, dans les deux poulaillers, est de 5 %. Nous vous prions de prendre en compte le fait que les poules sont des animaux intelligents et sociaux, qui peuvent ressentir la douleur et la détresse. Les animaux se verraient refuser la possibilité de faire quoi que ce soit de naturel et important pour eux, comme explorer leurs environs, se gratter, picorer pour trouver de la nourriture, construire des nids pour leur progéniture ou même accéder à la lumière du jour.
  • Nous vous prions de considérer l’individualité des poulets qui seront enfermés dans cet élevage. Les élevages industriels sont des lieux de souffrance pour les animaux. Les hangars sont si surpeuplés que la densité atteint 22 poulets par mètre carré – soit l’équivalent de trois poulets sur une feuille de papier A3. Après 35 jours, les poulets sont envoyés à l’abattoir, où ils sont plongés dans un bain d’eau électrifié avant d’être tués. Nous devrions nous éloigner de ce type d’élevage et approuver des exploitations végétales qui ne causent pas de souffrance animale et qui sont meilleures pour l’environnement.

Nous espérons que vous tiendrez compte de nos objections, ainsi que des signatures de personnes s’opposant à cette augmentation, lorsque vous prendrez une décision à ce sujet.

Avec mes sincères salutations,

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