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Un élevage de Bretagne souhaite passer de 1 320 à 2 706 cochons. Ces animaux vivront parqués sur des caillebotis et engraissés jusqu’à ce qu’ils soient envoyés à l’abattoir. Aidez-nous à les épargner en signant notre pétition.
© Jo-Anne McArthur / We Animals
Une vie misérable
Saviez-vous que les cochons ont une intelligence comparable à celle d’un chien, d’un chimpanzé ou d’un enfant de 3 ans ? Ils ont leurs jouets préférés et développent des amitiés, entre eux ou vis-à-vis des humains. Ce sont des animaux très propres : les bains de boue leur servent à se protéger des puces et des coups de soleil, ainsi qu’à réguler leur température corporelle.
Cet élevage est semblable à 9 élevages sur 10 : les cochons vivent sur un sol fait de caillebotis, ce qui va à l’encontre de leurs besoins naturels. En effet, les cochons ont besoin de fouiller le sol avec leur groin, de le creuser avec leurs pattes et de brouter ou de mâchouiller de l’herbe. La frustration et le stress engendrent des troubles du comportement : les animaux mordent les oreilles et la queue des congénères, pouvant mener à des blessures graves.
C’est pour cette raison qu’on coupe, à vif, les queues des porcelets. Même si cette pratique est illégale, 99 % des élevages la pratiquent encore. Les élevages de ce type pratiquent également l’épointage des dents : on sectionne le bout des canines et des incisives avec une pince coupante ou une lime.
Chaque truie doit donner naissance à plus de 13 porcelets : dans cet élevage, chaque année, 6 196 porcelets naîtront, seront engraissés et vivront dans des conditions pitoyables avant d’être envoyés à l’abattoir.
Une catastrophe écologique
La Bretagne est une région vulnérable, mise en péril perpétuel par tous les élevages qui gangrènent et polluent son territoire. Les élevages de cochons sont parmi les plus polluants, et directement responsables de la prolifération des algues vertes dans la région. Ces dernières posent un grave problème environnemental et menacent la santé publique : leur décomposition émet des gaz toxiques qui peuvent être mortels. Ces 50 dernières années, de nombreuses morts humaines et animales ont été constatées et seraient en lien avec les algues vertes.
L’agriculture animale est l’une des principales causes de la catastrophe climatique et représente 18 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, ce qui, selon certains scientifiques, est plus que toutes les formes de transport combinées. La France s’est donné pour objectif de diminuer la production de ses GES : l’agrandissement de cheptels va à l’encontre de cet engagement.