Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.

Demandez au gouvernement d’interdire la présence d’enfants pendant la corrida et la chasse

Regarder des animaux être terrorisés, abattus ou massacrés d’une autre manière est indéniablement traumatisant pour les enfants. Cela peut avoir des conséquences psychologiques sur ces jeunes, dont la plupart éprouvent une empathie naturelle pour les animaux. Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a publié son Observation générale n° 26, qui recommande de protéger les enfants contre « l’exposition à la violence, comme [...] la violence infligée aux animaux ». Pour cela, il faut leur interdire d’assister ou de participer à des activités de tauromachie ou de chasse.

Ajoutez votre nom à la pétition de PETA pour demander au Premier ministre Gabriel Attal d’introduire une nouvelle législation ! 

Chasse et corrida : horribles pour les enfants et les animaux

Actuellement en France, les enfants sont non seulement témoins de violences contre les animaux mais sont aussi, dans certains cas, activement encouragés à y participer. Une enquête menée dans une école taurine de Nîmes, qui accueille des enfants dès l’âge de 6 ans, a révélé que les élèves sont encouragés à narguer et à poignarder de très jeunes taureaux ( « presque des veaux » selon les enquêteurs) dans le cadre d’entraînements pour devenir toréadors.

Les animaux tués pour le plaisir par les chasseurs ont la même capacité à souffrir et à ressentir la douleur que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et même que les humains. Pourtant, en France, les sangliers, les cerfs et d’innombrables autres êtres sensibles sont pourchassés, terrorisés, abattus ou massacrés d’autres manières horribles, tout cela au nom de ce divertissement malsain.

Une exposition précoce à la violence

Le fait d’assister à la mise à mort d’animaux à des fins de divertissement humain perturbe profondément les jeunes impressionnables, mais les désensibilise également à la souffrance animale. Ils apprennent ainsi que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable (voire agréable) de lui infliger douleur et tourments.

Il existe des liens bien établis entre la cruauté envers les animaux pendant l’enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte. Selon une étude publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health, le fait d’être témoin d’actes de cruauté ou de négligence peut inciter les enfants à maltraiter des êtres humains et d’autres animaux à l’avenir.

Une protection est nécessaire

Alors que la législation française permet aux mineurs de plus de 16 ans de porter une arme et de chasser seuls, les enfants plus jeunes peuvent participer à la chasse ou s’entraîner au piégeage.

L’année dernière, un enfant de 10 ans a été blessé par un tir alors qu’il participait à une battue aux sangliers en Ardèche. En septembre 2020, un garçon de 16 ans s’est accidentellement tué devant son frère de 12 ans lors d’une partie de chasse.

Recommandée par les Nations unies

Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies s’est déjà exprimé sur les effets néfastes de l’observation de la maltraitance d’un être sensible. Il a désormais inclus cette question dans les orientations qu’il donne aux états sur la manière de mettre en œuvre la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant : l’Observation générale n° 26 recommande que les enfants soient protégés contre « l’exposition à la violence, comme [...] la violence infligée aux animaux ».

À la suite de la précédente intervention de la commission, le Portugal avait relevé de 12 à 16 ans l’âge minimum pour assister aux effroyables corridas. Aujourd’hui, la France doit empêcher les enfants d’être exposés et de participer à la cruauté de la chasse et de la tauromachie.

PETA a envoyé une lettre demandant à Gabriel Attal de prendre en compte l’impact de la chasse et de la corrida sur les enfants. Vous joindrez-vous à nous en signant la pétition adressée au Premier ministre ?

Signez la pétition

Signez ci-dessous en indiquant vos nom, prénom et adresse. Les inscriptions non valides seront supprimées.

Législation visant à interdire l’exposition des enfants à la chasse et à la corrida

Monsieur le Premier ministre,

Nous vous écrivons pour vous demander de prendre l’initiative d’introduire une législation interdisant d’exposer les enfants à des activités de tauromachie et de chasse. Cette demande est conforme à la nouvelle Observation générale n° 26 du Comité des droits de l’enfant des Nations unies sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant ratifiée par la France.

Comme vous le savez, les observations générales fournissent des orientations sans appel et des précisions sur la manière dont les états doivent agir pour se conformer à la convention et remplir leur obligation légale de protéger les droits de l’enfant. L’Observation générale n° 26 stipule que « les enfants doivent être protégés contre toutes les formes de violence physique et psychologique et contre l’exposition à la violence, comme la violence domestique ou la violence infligée aux animaux ». À la lumière de cette orientation faisant autorité sur la charte des droits humains juridiquement contraignante, nous appelons le gouvernement à protéger les enfants en promulguant la législation susmentionnée.

Les animaux tués pour le plaisir par les chasseurs ou les aficionados ont la même capacité à souffrir et à ressentir la douleur que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et même que les humains. Regarder des animaux être terrorisés, abattus ou massacrés d’une autre manière est indéniablement traumatisant pour les enfants. Cela peut avoir des conséquences psychologiques sur ces jeunes, dont la plupart éprouvent une empathie naturelle pour les animaux. Pire encore, les enfants apprennent ainsi que la vie des animaux n’a pas de valeur et qu’il est acceptable (voire agréable) d’infliger de la douleur et des tourments à autrui. C’est d’autant plus préoccupant que des études sociologiques ont montré que les criminels violents et agressifs ont invariablement commencé par maltraiter des animaux.

Bien que la ligne officielle soit de n’autoriser que les plus de 15 ans à utiliser des armes à feu, certains parents emmènent des enfants bien plus jeunes à la chasse, voire leur apprennent à tirer. En début d’année, un enfant de 10 ans a été blessé par un tir alors qu’il participait à une battue aux sangliers en Ardèche. En septembre 2020, un garçon de 16 ans s’est accidentellement tué devant son frère de 12 ans lors d’une partie de chasse. Quant à l’exposition des enfants à la violence de la corrida, une enquête menée dans une école taurine de Nîmes, qui accueille des enfants dès l’âge de 6 ans, a révélé que les élèves sont encouragés à narguer et à poignarder de très jeunes taureaux dans le cadre d’entraînements pour devenir toréadors. De tels établissements devraient être inaccessibles aux mineurs.

Comme l’a reconnu le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, pour aider les jeunes à s’épanouir il est essentiel que nous prenions des mesures pour les empêcher d’assister à des actes de violence désinvolte à l’encontre des animaux. Pouvez-vous nous assurer que vous suivrez les conseils du comité et que vous interdirez aux enfants de participer à des activités de tauromachie et de chasse ?

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération.

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